Pessah’

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Si la sortie d’Égypte s’était effectuée de nos jours, nul doute que Moise eut été condamné pour usage abusif de la force divine. Les 10 plaies qui ont frappé l’ennemi du peuple juif auraient été condamnées par toutes les instances internationales pour cause de riposte disproportionnée.
L’ingrate Égypte ne se souvenait plus des bienfaits de Joseph, de ses réussites économiques et de sa gestion prospère et a tenté de réduire le peuple juif en esclavage. Comme tous les pays dans l’histoire qui ont connu l’exode de la population juive, l’Égypte a périclité.
Nos ancêtres ont été les témoins des miracles qui ont accompagné leur sortie de l’oppression, leur message révolutionnaire reçu sur le mont Sinaï et leur arrivée sur la Terre Promise. Le récit vécu de cette délivrance est transmis de génération en génération car « chacun de nous doit considérer qu’il est sorti d’Egypte ».
Ils avaient emmené avec eux la dépouille de Joseph enterrée à Sichem conformément à ses désirs.
C’est Josué, le conquérant et libérateur de la terre accordée par l’Eternel au peuple juif, qui, en sa qualité de commandant en chef des forces du peuple hébreu, mena les armées au combat. Il fut certainement un chef d’état-major qui n’avait jamais accepté de cessez-le-feu, n’avait jamais abandonné des positions libérées devant l’ennemi vaincu et qui savait que la guerre ne s’arrête que lorsque l’ennemi est abattu.
De cette glorieuse épopée nous pouvons tirer nombre de leçons. La première est que la présence du Erev Rav, de cette tourbe nombreuse ce ramassis d’assimilés a non seulement ralenti le Destin du peuple juif mais tenté de contrecarrer son avancée. Pour qui se demande comment, en étant les témoins de tels miracles, nos aïeux n’ont pas eu la patience d’attendre le retour de Moïse et ont construit un veau d’or. Pourquoi ont –ils tremblé devant la fausse estimation par les explorateurs des forces des occupants illégitimes de notre terre, et en ont retardé la libération par une traversée de 40 ans dans le désert En fait, il suffit de regarder la situation actuelle en Israël.
Cela fait 50 ans que le territoire occidental d’Israël a été libéré par une armée victorieuse sur tous les fronts contre la coalition de ses ennemis arabes et l’embargo de prétendus amis. Nous sommes venus reprendre possession du Mont du Temple à Jérusalem, du Tombeau des Patriarches à Hébron en Judée, de la tombe de Joseph et de celle de Josué en Samarie. Tout comme alors, les éléments néfastes du Erev rav se sont mobilisés pour retarder la victoire d’Israël, pour anesthésier notre volonté nationale et laisser l’ennemi en possession de tous nos lieux saints.
Ils ont élevé un nouveau veau d’or appelé « la Paix maintenant » et ses nombreuses métastases.

En cette fête de Pessah’ nous remercierons le D.ieu des armées d’Israël de notre sortie d’Égypte et de la fin de notre exil parmi les nations. Nous lui rendrons grâce d’avoir remis entre les mains de notre peuple la Terre d’Israël et la capacité de la conserver. Nous lui demanderons de faire taire cette cinquième colonne intérieure qui, sous les oripeaux pacifistes, tente d’arrêter notre Histoire. Nous savons que dans chaque génération « se dressent ceux qui veulent notre extermination mais que le Saint béni soit-il » nous protège. Il ne doit plus y avoir de cessez-le-feu avec l’ennemi mais sa destruction. Il ne doit plus y avoir de doute sur la propriété de la Terre d’Israël et que cette année soit celle de la souveraineté juive sur toute l’étendue des terres libérées.
Puisse notre nation effectuer le grand nettoyage de Pessah’ nécessaire, dépolluer notre terre et la rendre à son seul et légitime propriétaire : le peuple juif.
Que cette fête de la liberté retrouvée et reconquise voit le seul drapeau d’Israël flotter de la mer jusqu’au Jourdain, des hauteurs du Golan jusqu’aux déserts du Sinaï. Que cette fête de la liberté apporte la liesse et le bonheur chez tous les enfants d’Israël et chez tous nos amis dans le monde qui sont fidèles au tonnerre du Sinaï. Que résonne le chofar sur le Mont du Temple pour annoncer la retour du peuple juif encore en exil et en particulier puisse cette année être celle du retour des juifs de France sur leur terre ancestrale.
Jacques Kupfer

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