INTERVIEW DE LA MINISTRE DE L’EGALITE SOCIALE, GUILA GAMLIEL

 

La ministre Guila Gamliel (44 ans) est mariée à l’avocat Hovav Dimri. Ils ont deux filles, Tahal (9 ans) et Yael (7 ans). Elle est titulaire de quatre diplômes universitaires – deux en philosophie et deux en droit – et elle est la première et unique femme à avoir été à la tête de l’Union des étudiants israéliens. Il s’agit de son quatrième mandat à la Knesset en tant que députée Likoud. Auparavant, elle a occupé les postes de Vice-Ministre de l’Agriculture, de Vice-Ministre au Cabinet du premier ministre et, aujourd’hui, de ministre de l’Égalité sociale. Pendant le désengagement du Goush Katif,

elle était l’une des opposantes les plus farouches à ce plan et l’une des leaders du « groupe des rebelles » du Likoud opposés à l’expulsion des juifs du Goush Katif.

Propos recueillis par ISRAEL IS FOREVER

Quelles ont été les réalisations du ministère de l’;Égalité sociale pendant votre mandat de ministre?

Il y a quatre ans, j’ai reçu un petit ministère dépourvu de pouvoirs conséquents et disposant d’un budget limité de 110 millions de NIS. Quatre ans plus tard, le budget du ministère a été multiplié par 10 et s’élève désormais à 1,1 milliard de NIS. Cela signifie que nous avons réussi à prendre l’égalité sociale et à passer d’un concept théorique à un objectif stratégique de la politique gouvernementale. Au cours de ces années, nous avons dirigé une longue série d’initiatives historiques dans le domaine de la numérisation nationale. C’est ainsi que j’ai dirigé le premier plan stratégique de ce type visant à transformer Israël en un État numérique ainsi qu’un plan national visant à transformer Israël en une puissance numérique dans le domaine de la Santé et le tout sans délaisser personne. Dans cet esprit, j’ai promu l’éducation numérique, entre autres choses, un cours préparatoire à l’examen psychométrique numérique qui économise des dizaines de millions de shekels par an pour ceux qui souhaitent étudier à l’Université.

De plus, j’ai promu une Initiative nationale pour alimenter une documentation sur l’héritage de la communauté juive orientale et après 70 ans, l’histoire juive devient plus complète, et de nombreuses autres initiatives faisant d’Israël un État plus égalitaire cherchant à réduire les écarts.

Quelles sont vos attentes pour le prochain mandat? J’aspire à être le prochain ministre de l’Éducation de l’État d’Israël. Les enfants d’Israël méritent d’avoir un ministre de l’Éducation qui considère ce rôle comme une mission importante. Dès le début de mon engagement public, j’ai aspiré à être ministre de l’Éducation, je vis ce milieu, je le connais et je l’ai déjà pratiqué en tant que responsable de l’Union des Etudiants d’Israël. En tant que ministre de l’Éducation, je placerai les enfants d’Israël au centre et renforcerai le statut des enseignants. L’enseignement est une mission et la société israélienne doit traiter les enseignants comme l’élite de la société. Notre avenir est dans l’éducation.

Quelle est votre position concernant la communauté juive de France ?

La communauté juive en France souffre d’un antisémitisme sévère, qui a augmenté ces dernières années. Ce qui est admirable dans ce judaïsme fondé sur des valeurs, c’est que, parallèlement à la difficulté antisémite, ils ne renoncent pas à leur identité juive, ni à leurs liens étroits avec Israël et le sionisme. La communauté juive en France est un symbole du sionisme, des valeurs et de l’identité juive.

Quelle est votre position concernant la Alya de France? L’État d’Israël est le foyer naturel et unique du peuple juif de toute la diaspora, et j’espère qu’avec l’aide de D, viendra le jour où tous feront leur Alya en Israël. L’immigration bénie en provenance de la France est un renforcement significatif du sionisme de la société israélienne, de ses valeurs et de son dévouement à la patrie. L’État d’Israël doit redoubler d’efforts pour intégrer l’immigration française de manière plus appropriée et optimale. Il m’est pénible de voir la tendance à la baisse de l’immigration en provenance de France et il ne fait aucun doute que nous devons faire plus.

 

 

Interview en Exclusivité pour le journal pour Israel Actualités

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