« Israël au centre de nos priorités. » polémiques du Grand Rabbin Haim Korsia.

ISRAEL IS FOREVER repond :

LE SENS DE L’HISTOIRE Décidément, les propos du Grand rabbin de France, le Rabbin Korsia, me scandaliseront toujours. Il a prouvé une fois de plus dans un papier publié sur ActuJ le 21/01 qu’il ne comprend rien ni à la réalité, ni au sens de l’Histoire, ni à la Torah. Et je pèse mes mots ! La réalité est que la France, gangrénée par l’islam qui l’a choisie car cible facile, n’est plus à même d’assurer la sécurité de la communauté juive. C’est une simple constatation objective. La France n’est ni « lucide » ni « courageuse » ! La France pense bien faire en se soumettant à l’électorat musulman beaucoup plus nombreux que l’électorat juif, et qui sait se montrer violent en cas de non satisfaction contrairement aux citoyens juifs qui ont pour règle de toujours respecter les lois du pays qui les accueille. Non seulement la France ne se mobilise pas pour ses juifs assassinés, mais elle relaxe leurs assassins ! Oui, Israël est aussi confronté aux attentats. La différence fondamentale est que la politique appliquée face au terrorisme est aux mains d’un gouvernement juif et que la sécurité est assurée par Tsahal, nos policiers juifs et par les citoyens eux mêmes qui considèrent comme un frère celui qui est en danger et qui sont capables de risquer leur vie pour lui ! Le sens de l’Histoire est que nous vivons le Retour du Peuple juif sur sa Terre ancestrale ! Le Rabbin cite avec fierté ces juifs qui ont donné leur vie pour « leur pays » (lire : « la France »…) durant la 1ere Guerre Mondiale « morts parce que français, non parce que juifs ». Faut-il lui rappeler ces scènes horribles lorsqu’un soldat juif allemand tirait sur un soldat juif français et qu’il l’entendait réciter le shema Israel en agonisant, et inversement ?! Faut-il lui rappeler que durant la Seconde Guerre Mondiale, les juifs de France sont morts parce que juifs, et menés vers les camps de la Mort par les autorités françaises ?!Les communautés juives à l’extérieur d’Israël ne constituent pas une « Diaspora », comme l’expliquait mon père, Jacques Kupfer ZAL : C’est un Exil auquel il est grand temps de mettre fin. « Liquidez la Galout, ou la Galout vous liquidera » avait déjà prévenu Zeev Jabotinsky à la veille de la Shoah. L’assimilation et le regain terrible d’antisémitisme prouvent que cette phrase est toujours d’actualité.Que ce ne soit pas évident pour tout un chacun de manière immédiate de faire son Alyah est tout à fait compréhensible. Mais s’installer en Israël n’est pas un « choix de vie » ! C’est comprendre le Destin de la Nation Juive. Ce n’est pas un « choix spirituel » ! Quelle conception chrétienne de notre identité ! Certes, pas étonnant de la part de quelqu’un qui « se sentait chez soi à Notre Dame de Paris »…Toute notre Torah a pour axe Eretz Israel. Le don de cette Terre a été le sujet de la Promesse faite à nos Patriarches Abraham, Isaac puis Jacob. Le récit biblique relate la sortie de l’exil de l’Egypte jusqu’à l’entrée en Eretz Israël. Nos prophètes ont rapporté le temps de l’Exil après la destruction du Temple mais ils ont rapporté aussi le temps du Retour à la Patrie avec des détails que nous voyons se réaliser chaque jour sous nos yeux. Le Ramban englobe toutes les mitzvot dans la mitzva de s‘implanter en Israël. Ne pas en avoir conscience est une incompréhension totale de notre Foi au mieux, une infamie au pire.Le Rabbin Korsia affirme que les responsables communautaires partagent son avis. Pourquoi ne suis-je pas surprise ? Les Explorateurs envoyés par Moshe, à la demande du Peuple, sont revenus en affirmant qu’il était impossible de conquérir Eretz Israel. Il s’agissait pourtant de hauts notables, des responsables de chaque Tribu. Le problème est, d’après nos commentateurs, qu’ils craignaient perdre leur statut de chef de tribu une fois en Israël. Il est temps que la Communauté juive de France ouvre les yeux : si aujourd’hui, les rabbins et responsables communautaires n’encouragent pas, dans leur majorité (D merci il y a des exceptions) à quitter l’Exil c’est qu’ils veulent garder leur titre de président, de vice-président, de rabbin de la communauté x ou y etc… ; c’est qu’ils craignent que leurs ouailles quittent le navire et qu’ils se retrouvent seuls ; c’est qu’ils craignent, s’ils font leur Alyah, de perdre leur titre !Ces responsables feraient bien de lire l’œuvre « Em Habanim Semeh’a » du Rav Teichtal, rav antisioniste d’avant-guerre, qu’il avait rédigée dans une cage d’escaliers se cachant des nazis, et dans laquelle il se repent ouvrant les yeux sur le destin de la Galout, se rallie à la cause sioniste, émettant une critique virulente contre les rabbins qui avaient exhorté leurs fidèles à ne pas quitter leur pays de résidence pour Israël alors qu’ils auraient pu être sauvés s’ils l’avaient fait. Contrairement à ce que pense le Rabbin Korsia, je suis intimement persuadée que la communauté juive ne croit plus en son Avenir en France car elle est lucide ! Juifs de France, je sais que quitter la vie que vous avez construite, votre carrière professionnelle, votre environnement social, vos habitudes, vos facilités n’est pas chose aisée. Il faut s’y préparer. Je sais que tourner la page de la France et en recommencer une nouvelle en Israël n’est pas chose facile et peut effrayer. Mais ce sera une page exaltante et qui vous inscrira dans le sens de l’Histoire juive qui aujourd’hui s’écrit en Israël.

Depuis Jérusalem, la Capitale éternelle du Peuple Juif,

Me Nili Naouri coordinatrice israel is forever

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Lettre ouverte au Grand-Rabbin de France,
Monsieur Haïm Korsia

Monsieur le Grand Rabbin,

La récente tribune que vous avez fait paraître dans Actualité Juive ne peut laisser indifférent ; elle interpelle forcément car au-delà de la prise de position, c’est aussi la profession de foi d’un Juif de France qui s’affirme heureux en Galout. Comment pourrait-on a priori vous en tenir rigueur, lorsque l’on sait ce que les Juifs de France doivent à la France : « Heureux comme un Juif en France » était devenue la marque proverbiale de l’attachement viscéral, séculaire et patriotique des Juifs de France à la nation qui avait su, malgré les vicissitudes de l’Histoire, malgré l’affaire Dreyfus, malgré Vichy, en faire un modèle d’intégration citoyenne.

Or, votre défense inconditionnelle de la France d’aujourd’hui fait hélas l’impasse sur une réalité que les Juifs de France vivent depuis plus de vingt ans : celle des conséquences d’un antisémitisme issu des banlieues islamisées prenant corps depuis plusieurs années sous forme d’antisémitisme ou d’antisionisme institutionnel, et qui s’est installé à bas bruit mais durablement dans les medias, la politique, la justice et certains corps intermédiaires.

Faut-il rappeler ici la responsabilité écrasante des medias dans la résurgence de cet antisémitisme attisé par une partie non négligeable de la gauche française qui, tout en brandissant l’étendard de l’antiracisme, ont joué sur les émotions et sur les plus bas instincts des masses par le mensonge, la manipulation, la falsification et le révisionnisme historiques, permettant sous couvert d’une critique soi-disant objective d’Israël mais en fait d’un antisionisme virulent – c’est-à-dire de la négation du droit des Juifs à vivre sur leur terre ancestrale – de restaurer un antijudaïsme décomplexé qui ne s’était plus exprimé de la sorte depuis les années quarante ?

Faut-il rappeler ici le parti-pris systématiquement anti-israélien, donc anti-juif, des medias mainstream français et de certains partis politiques qui utilisent la transmission de la mémoire de la Shoah, si importante pour nous, comme profession de foi antiraciste et serment d’objectivité, alors qu’ils ont armé idéologiquement les assassins de Juifs ?

Faut-il rappeler ici les « mort-aux-Juifs » scandés dans les manifestations soi-disant populaires avec l’approbation tacite des pouvoirs publics, puisque ces appels au meurtre – considérés comme une forme de liberté d’expression – sont assurés de n’être ni poursuivis ni réprimés ? Faut-il rappeler ici que l’ancien ministre de l’Intérieur M. Bernard Cazeneuve, avait affirmé, en juillet 2014, en marge d’une manifestation pro-Gaza qu’il avait lui-même interdite et où ont été scandés des propos antisémites, qu’il aurait manifesté s’il n’avait pas été ministre ? Faut-il rappeler ici la faillite de l’institution judiciaire, dont le parti-pris idéologique considère l’antisémitisme comme une maladie psychiatrique, et qui n’arrive plus ou ne veut plus reconnaître son caractère aggravant dans les meurtres de Juifs ?

Faut-il rappeler ici que 40 % des signataires des pétitions du BDS sont des professeurs d’université et des directeurs de recherche, ce qui en dit long sur l’infiltration de l’antisémitisme dans ces milieux depuis longtemps déjà et sur le danger de la transmission par le dévoiement des droits de l’homme de cette idéologie raciste aux jeunes générations ?

Faut-il rappeler ici que l’antisémitisme, devenu le dommage collatéral de l’antiracisme, ne sera jamais, dans les faits, une cause nationale en France, la résolution n°2403 (non contraignante) présentée en 2019 par l’Assemblée Nationale ayant été adoptée alors même que 53% des députés avaient jugé bon de déserter l’hémicycle ?

Faut-il rappeler ici que la France apporte systématiquement son vote aux résolutions révisionnistes de l’ONU ou de l’UNESCO niant la présence juive dans l’Israël biblique et sur ses lieux les plus sacrés, en dépit des preuves historiques et archéologiques ?

Faut-il rappeler ici qu’au premier tour des dernières élections présidentielles, les suffrages de nos concitoyens se sont portés à 40 % sur les partis d’extrême-gauche et d’extrême-droite ?

Monsieur le Grand Rabbin,

La vision hémiplégique développée dans votre tribune n’est pas seulement consternante, elle est tout simplement scandaleuse ! Elle prolonge en effet malheureusement si bien cette phrase prononcée au lendemain de la profanation du cimetière juif de Quatzenheim, par un de nos rabbins, affirmant dans un discours : « Les Juifs sont les spectateurs impuissants d’une situation qui ne cesse de se dégrader » et qui est devenue le symbole du renoncement et du défaitisme d’un judaïsme servile porté par des dirigeants pusillanimes.

En effet, nous ne sommes « impuissants » que parce que les dirigeants du judaïsme français ont choisi de l’être !

Comment comprendre sinon le silence assourdissant des dirigeants du judaïsme institutionnel qui tolèrent, depuis des années, la remise en cause récurrente de la cacherout ou de la circoncision, sans jamais protester ?

Comment comprendre sinon le silence assourdissant des dirigeants du judaïsme français s’accommodant du double discours et de la falsification de l’histoire par les pouvoirs publics qui ne sont jamais dénoncés ou contredits ? On se souviendra particulièrement avec quelle pusillanimité les dirigeants du judaïsme français acceptèrent sans broncher le raccourci saisissant, véritable contre-vérité historique, du Président Macron dans son discours d’inauguration du Centre Européen du Judaïsme (29 octobre 2019) : « malgré leur statut de dhimmi les Juifs ont rayonné » ; en somme le statut humiliant et discriminatoire du dhimmi, sa condition obligatoire d’infériorité et d’extrême vulnérabilité, ce n’était pas si mal, semblait dire le Président de la République, sans qu’aucun représentant juif n’y trouve à redire.

Monsieur le Grand-Rabbin,

Les Juifs n’ont pas besoin d’être aimés ; ils ont besoin d’être respectés ! Encore faudrait-il qu’ils se respectent eux-mêmes !

Mais comment le pourraient-ils lorsque leurs dirigeants eux-mêmes ont honte d’afficher les symboles de l’identité juive et de déployer le drapeau d’Israël dans des manifestations en France alors que celui-ci flotte fièrement sur les places de Baden-Baden, de Venise, de tant de lieux dans le monde et est arboré tous les jours par des visiteurs à Auschwitz ?

Comment le pourraient-ils lorsque les dirigeants d’un consistoire ont accepté que deux de ses membres s’inclinent devant le mausolée du terroriste Arafat à Ramallah, au cours d’un voyage avec le Maire de Strasbourg ?

Comment le pourraient-ils lorsque l’establishment juif préféra lâcher Georges Bensoussan et le faire taire sous l’accusation fallacieuse d’islamophobie, pour promouvoir le mythe de l’idylle entre Juifs et musulmans d’Afrique du Nord, alors que le million de Juifs spoliés et chassés des pays arabo-musulmans entre 1947 et 1970 et leurs descendants savent très bien ce qu’ils doivent à l’antisémitisme musulman !

Comment le pourraient-ils enfin lorsque l’antisémitisme n’est pas réellement combattu, en dépit de la proximité affichée de nos responsables avec les pouvoirs publics, en dépit de tous les discours, tous les vœux pieux, toutes les incantations « plus-jamais-çà », toutes les belles promesses et les bonnes résolutions qui permettent de soulager à bon compte les consciences des responsables publics et qui restent invariablement sans suites ?

Monsieur le Grand-Rabbin,

La richesse de la vie juive en France et sa grande diversité ne sauraient masquer ni sa désunion ni les choix désastreux du judaïsme institutionnel français :

Historiquement, empathique et solidaire vis-à-vis de l’Etat d’Israël, il est néanmoins toujours resté hermétique aux valeurs du sionisme ;
Dans les années 1990, en réaction au communautarisme musulman, le judaïsme institutionnel français a fait le choix du communautarisme et du repli identitaire au lieu de défendre la laïcité qui a toujours été un gros mot. Dans votre tribune, vous affirmez votre attachement à la laïcité, mais tout dans nos rues, dans nos communautés et surtout dans nos écoles prouve le contraire. La laïcité protégeait les religions minoritaires qu’elle considérait à égalité ; le communautarisme, c’est la loi du nombre… ;

Ainsi, depuis plus de trente ans, la voix médiane et intellectuelle du judaïsme français a disparu pour ne laisser aux fidèles que le choix entre la voie libérale et l’ultra-orthodoxie ; (cette voie médiane pourrait tout à fait se régénérer dans un sionisme religieux).
De plus, durant cette période de résurgence de l’antisémitisme, le judaïsme institutionnel n’a eu qu’une réponse à l’antisémitisme : ce sont toujours les mêmes consternations, les mêmes indignations, les mêmes tristesses, les mêmes effarements, les mêmes nausées, les mêmes écœurements, les mêmes discours, et parfois les mêmes dénis de ceux qui sont toujours prompts à dénoncer l’antisémitisme d’extrême-droite et qui ne veulent pas voir l’antisémitisme musulman ou celui issu de l’extrême-gauche soi-disant progressiste. Ce sont aussi toujours les mêmes marches silencieuses et les mêmes allumages de bougies, symboles forts de dignité s’il en est, mais dont on voit bien qu’ils ne produisent pas l’effet escompté dans la société, et qui ne peuvent être interprétés dans le contexte actuel que comme une marque de faiblesse et de résignation.

Monsieur le Grand-Rabbin,

Depuis presque dix ans maintenant, 50000 Juifs (10 % des Juifs de France) qui ne manquent pas de courage, ont choisi de quitter la France pour Israël, non par peur, mais parce qu’ils sont arrivés à la conclusion logique d’une analyse que vous refusez de faire : celle de la dégradation irréversible d’une situation qui ne s’améliorera pas, du fait du laxisme et de l’ambiguïté des pouvoirs publics, dégradation d’une situation dont les candidats à l’alya ne veulent plus être les « spectateurs impuissants ».

Faire son alya ou ne pas la faire est un choix personnel éminemment respectable. Mais il y a aussi une dimension collective dans l’alya et je constate hélas que le judaïsme institutionnel français n’avait rien à dire aux 50000 Juifs qui sont partis et qu’il n’a toujours rien à dire ni à proposer aux 30% à 50% (pandémie oblige !) qui l’envisagent. Les responsables actuels reproduisent l’erreur de leurs aînés d’il y a 80 ans, qui étaient totalement opposés à la démarche sioniste et qui méprisaient les juifs sionistes. Depuis vingt ans, non seulement, le judaïsme institutionnel n’arrive pas à obtenir des progrès sur le combat contre l’antisémitisme, mais il s’obstine à ancrer les Juifs en France dans une unité de façade et incarne si bien les dix explorateurs qui, arrivés aux bornes d’Eretz Israël, ne voulaient pas y entrer.

Alors serait-ce simplement trop demander que le judaïsme institutionnel ait un peu de considération pour 30 % à 50 % de coreligionnaires, candidats à l’alya ? Une alya réussie se prépare et j’aimerais beaucoup qu’il y ait, à l’instar des rabbins pour la jeunesse ou des aumôniers, des rabbins qui consacrent une partie de leur temps et de leur énergie à une préparation pratique et spirituelle des candidats à l’alya (langue, démarches administratives, recherche d’emploi,…), ce qui ne nécessite pas des moyens financiers extraordinaires. Concernant l’apprentissage de l’ivrit, je note hélas que le parti-pris de l’éducation religieuse juive en France (écoles et talmuds-torah) a toujours donné la priorité au ‘Houmach, à la Michna ou à la Guemara, plutôt qu’à la langue permettant de comprendre et de s’approprier le texte, qui est aussi la langue vivante du peuple juif.

Monsieur le Grand-Rabbin,

Comme vous, je suis profondément attaché à nos racines séculaires, aux racines de la France, à la culture, à l’histoire, à la littérature françaises, bref au génie français. Comme vous, je suis attaché à la France et à notre mode de vie. Mais pas à n’importe quel prix ! Nous Juifs, plus que d’autres sans doute, avons un devoir de vigilance.

Votre tribune qui reflète parfaitement la position des dhimmis heureux en Galout et ma réponse sont les éléments d’une controverse clivant le judaïsme français, et qui ne sera pas réglée : votre message « jusqu’ici tout va bien… » ne peut être en effet une réponse valable pour tous ceux qui vous demandent – ce que je fais maintenant – où se situe la ligne rouge et si elle n’est pas déjà dépassée… J’y ajouterai une question supplémentaire : rétrospectivement, à la lumière de l’Histoire, doit-on considérer que les Juifs allemands et les Juifs d’Europe auraient dû quitter leurs pays en 1933, en 1935, en 1938 ou pas du tout ?

Monsieur le Grand-Rabbin,

« Liquidez la Galout ou la Galout vous liquidera » avait prédit Jabotinsky. La Galout a déjà fait son œuvre, aussi bien dans l’assimilation galopante que dans la résurgence d’un antisémitisme qui tue nos coreligionnaires, assassinés parce que Juifs.

Nous Juifs, plus que d’autres, savons que l’Histoire est déterministe : nos textes ne nous enseignent pas seulement le passé, mais nous dévoilent aussi en filigrane des pans de l’avenir, et notamment la fin de la Galout.

Le sens de l’Histoire, c’est que les promesses divines faites aux patriarches ont été réalisées par une minorité courageuse et confiante, alors que 80% des Hébreux se satisfaisaient d’une routine confortable en Egypte et y sont restés !

Le sens de l’Histoire, c’est qu’aux propos antisémites succèdent invariablement des actes antisémites !

Le sens de l’Histoire, c’est que le sionisme est la seule réponse à l’antisémitisme !

Le sens de l’Histoire, c’est que les pessimistes qui se sont défiés d’un pays où prévalait une idéologie antisémite et où s’effondraient la démocratie et la civilisation, ont perpétué leur identité et leur spécificité juives ailleurs, tandis que les optimistes ont fini à Auschwitz !

Le sens de l’Histoire, c’est la réalité de l’existence de l’Etat d’Israël sur sa terre historique.

Le sens de l’Histoire dont vous refusez l’évidence, c’est qu’Israël est le passé, le présent et l’avenir du peuple juif !

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Grand-Rabbin de France, mes salutations sionistes et mon cordial chalom.

Jean-Marc Lévy
Docteur ès Sciences
Vice-Président d’Israël Is Forever Alsace

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