Le Combat pour la Terre:EDITO Maître Nili Naouri

REGAVIM:Le Combat pour la Terre

Lorsque les pionniers sont montés en Eretz Israel au début du 20e siècle, ils se sont installés dans des points stratégiques comme Tel Hai tout au nord, sachant pertinemment que leur emplacement serait crucial pour le futur tracé des frontières du futur Etat d’Israël.

Apres 73 ans d’indépendance, nous nous reposons sur nos lauriers tandis que nos ennemis ont adopté notre stratégie. Ils veulent le contrôle de la Terre. Ils construisent à tour de bras, sans permis mais en masse dans toute la Judée Samarie, inclus en territoire C pourtant censé être – d’après les maudits accords d’Oslo – sous contrôle exclusif israélien, tant du point de vue militaire qu’administratif.

Une organisation extra parlementaire a relevé le défi d’identifier toutes les constructions illégales arabes en territoire C, d’informer le grand public, de porter plainte auprès des autorités (l’administration civile et Tsahal qui gèrent la Judée Samarie, qui très souvent répondent de manière laconique qu’ils s’en occuperont « selon leur ordre de priorité » qui n’arrive presque jamais…), aider les députés et ministres à légiférer des lois comblant des lacunes dangereuses dans ce domaine, d’assigner au Tribunal afin de créer des précédents, de confondre la Cour suprême en prouvant leur partialité. Cette organisation se nomme Regavim.

Israel Is Forever a pu bénéficier d’une conférence sur le sujet de la directrice du département international, Naomi Kahn, et d’un tour sur le terrain il y a quelques jours.

Il faut savoir que la Loi israélienne n’est pas appliquée en Judée Samarie. La loi en vigueur est un mélange de Lois ottomanes (tellement désuètes que même la Turquie les a abandonnées il y a 100 ans) et de lois mandataires. A l’époque de l’occupation ottomane, toute la terre appartenait au Sultan qui octroyait le droit d’usage de la Terre aux habitants. Il n’y avait pas de cadastre. Ces lois contiennent beaucoup de lacunes dont seuls les arabes arrivent à en tirer avantage, aidés par notre Cour suprême de l’(in)justice. Cette dernière a par exemple statué que la loi permettant d’obtenir un droit de propriété sur un terrain dès le moment où on a planté/travaillé la terre durant une certaine période, n’est valable que pour les arabes et non pour les juifs !

La cour suprême a parfois statué que des constructions arabes étaient illégales mais n’a jamais fixé un délai pour qu’elles soient détruites ne voulant pas décider de « l’ordre de priorité » de l’Etat. Par contre, lorsque la Cour statue qu’une construction juive comprend quelques m2 non construits légalement (même si la bonne foi est prouvée), elle fixe un délai, très court de surcroit, pour qu’elle soit détruite.

En 2008, le « 1er ministre arabe palestinien », Fayyad, a édité une brochure (« le plan Fayyad ») pour l’établissement d’un état « palestinien ». Les 1000 unités illégales de construction arabes que le gouvernement Bennett, par l’intermédiaire du ministre de la Défense Gantz, a validées, apparaissent dans ce plan. Certaines localités arabes sont carrément construites sur des implantations juives existantes.

L’Europe soutient le projet défini dans le Plan Fayyad par l’intermédiaire de 3 moyens qu’ils nomment « aide humanitaire » :

1/ La construction d’infrastructures , de bâtiments et de maisons. L’argument des arabes et des européens est qu’Israël ne laisse pas les arabes construire alors que la population s’agrandit. Cet argument est faux : les constructions israéliennes représentent 1% de toute la Judée Samarie ! Et les arabes n’ont construit que dans 40% des territoires A (exclusivement sous contrôle arabe) et B (contrôle administratif arabe, contrôle militaire israélien), il y a donc largement la place pour qu’ils y construisent encore et aucune raison pour qu’ils construisent en territoire C. Il n’y a donc aucune crise humanitaire de logement ! L’autorité « palestinienne » a même lancé un programme selon lequel tout jeune qui déménagerait des territoires A ou B pour la Vallée du Jourdain, se verrait offrir les études et aurait d’autres avantages.

2/ l’agriculture – des plantations qui peuvent paraitre pastorales et anodines mais qui octroient un droit de propriété reconnu par la Cour suprême israélienne aux arabes seulement comme décrit plus haut.

3/ les écoles – sous la couverture de l’éducation, les arabes montent des écoles dans des lieux stratégiques des territoires C, comme par exemple une dernière en date dans une réserve naturelle de la Vallée du Jourdain.

Ces trois méthodes sont employées dans des points stratégiques qui permettent une continuité territoriale arabe qui sera la base de l’état « palestinien ».

Tout le territoire non occupé est le véritable champ de bataille d’aujourd’hui et Regavim se tient au front pour lutter contre l’occupation territoriale de nos ennemis.

7Israel Is Forever se mobilise pour aider

Regavim dans le secteur francophone.

En espérant une meilleure année pour les constructions juives sur l’intégralité d’Eretz Israel !

Me Nili Naouri

Coordinatrice Israel Is Forever