
Depuis le 7 octobre, au cœur de cette guerre qui bouleverse Israël, ceux qui ont connu Jacques Kupfer se pose cette question: une question ne cesse de résonner : Qu’aurait-il pensé ? Car Jacques Kupfer avait cette capacité unique à anticiper l’avenir, à comprendre les défis bien avant qu’ils ne se manifestent. Visionnaire, il percevait les réalités avec une clarté implacable, là où d’autres détournaient le regard.
Il savait que les accords de paix, loin de garantir une sécurité durable, mèneraient inévitablement à de nouvelles guerres. Il savait que nos ennemis, par leur idéologie et leurs actes, ne partageaient pas notre conception de l’humanité. Il voyait déjà que le jour viendrait où Tsahal serait contraint de revenir à Gaza, non par choix, mais parce que la barbarie de nos ennemis l’y obligerait. Là où beaucoup refusaient de voir, Jacques Kupfer regardait la vérité en face avec un courage qui lui était propre.
Lorsque le Hezbollah a été détruit et que les beepers explosaient, il aurait célébré cette victoire avec une intensité rare. Quand le drapeau d’Israël a flotté sur des territoires conquis à Gaza, en Syrie, au Liban, il aurait ressenti une fierté profonde, convaincu que ces terres, une fois libérées, ne devraient jamais être restituées. Il aurait chéri chaque soldat d’Israël, leur rendant hommage pour leur dévouement et leur courage.
Mais il aurait aussi été profondément révolté par les hésitations et les compromis. Ces moments où Israël n’a pas su montrer toute sa puissance, où la détermination a manqué. Pour Jacques Kupfer, le peuple juif devait être fort, conquérant, et jamais soumis. Il croyait qu’Israël devait parler à ses ennemis dans le seul langage qu’ils comprennent : celui de la force. Chaque lieu d’où un tir avait été lancé contre Israël aurait, sous sa vision, été réduit en poussière, aplati, bétonné, pour y bâtir des foyers juifs, symbole de victoire et de renaissance.
Jacques Kupfer était convaincu que la victoire d’Israël passait par une réponse implacable, sans concession. Il savait que seule une souveraineté totale sur l’intégralité de la terre d’Israël et une armée libre d’agir sans entraves garantiraient la survie et l’avenir de la nation.
Aujourd’hui, la barbarie de nos ennemis confirme la justesse de ses avertissements. Jacques Kupfer avait vu venir ce que d’autres refusaient d’affronter. À présent, plus que jamais, Israël doit suivre ses préceptes, tirer des leçons de ses paroles et s’engager sur la voie de la victoire totale. Honorer sa mémoire, c’est rester fidèle à son héritage et à son combat pour un Israël fort, invincible et souverain sur sa terre ancestrale.