Gantz adoubé par l’OLP:Edito de Jacques KUPFER

Gantz adoubé par l’OLP
L’État d’Israël traverse une crise grave. Les menaces extérieures du fanatique régime iranien
risquent de mettre le feu dans notre région. L’attaque iranienne des installations pétrolières de
l’Arabie Saoudite, l’installation de bases des mollahs en Irak, la présence des hordes du
Hezbollah près du Golan, l’installation de base des « gardiens de la révolution » au Liban, les
menaces et les tirs du Hamas à partir de Gaza et les actions terroristes en Judée et en Samarie
représentent un danger permanent. L’armée d’Israël est toutefois assez forte pour mettre un terme
à cette dangereuse situation.
Le plus préoccupant des dangers encourus par notre Etat est le danger intérieur. Le système
électoral israélien a permis une situation où l’immense majorité juive de Droite ne trouve pas sa
traduction dans la Knesset.
Credit:IIF/YOM.HEBRON 2016
L’immense respect et amour que nous éprouvons pour nos soldats, pour le nom de notre armée et
pour notre uniforme militaire a incité de nombreux Israéliens à voter pour la liste de Gauche avec
ses trois anciens chefs d’état-major. Curieusement, les Israéliens ne se sont pas inquiétés du fait
que dans un pays avec une majorité de Droite, ce soit dans le camp de la Gauche et de l’extrême
Gauche que l’on trouve nos chefs d’état-major ! Pourtant des cris d’alarme s’étaient fait entendre
pour dévoiler le véritable caractère de ce parti « bleu blanc ». Son chef, Monsieur Gantz, est allé
rechercher les voix des députés arabes hostiles à l’État d’Israël et à son caractère juif et sioniste.
Il a négocié avec ces ennemis du sionisme pour obtenir leur voix auprès du président de l’État et
obtenir ainsi de tenter de former le futur gouvernement israélien. La liste arabe unifiée surtout
autour de sa haine d’Israël, a été légitimé par Monsieur Gantz. Il a donné aux arabes des
assurances en échange de leur soutien. En fait ces ennemis de l’Etat juif sioniste ont posé des
conditions pour rentrer dans la coalition gouvernementale avec « bleu blanc ». Ces conditions
incluent l’annulation de la Loi sur l’Etat nation, une loi visant à légaliser les innombrables
constructions arabes illégales, le retrait d’Israël aux lignes de cessez le feu de 1967 et la
présidence de commissions parlementaires.
La recherche de l’appui du Meretz (dont le chef a remercié les arabes d’avoir voté pour cette
liste) et de cette liste arabe est une indignité.
Décidément, nous réitérons la faute des « explorateurs » qui, aux portes de la Terre promise, nous
ont causé les tribulations dans le désert et tant de drames ultérieurs. Une partie de notre nation a
préféré encore une fois construire un veau d’or plutôt que d’être fidèle à la Loi du Sinaï. Mais il
n’y a aucune raison de se laisser aller au découragement car nous le savons
« l’éternité d’Israël ne se démentira pas ».
Nous devons éliminer chez nous la crainte, l’incertitude et surtout le doute sur
notre victoire prochaine.
Nos pionniers n’ont pas fertilisé la Terre avec leur sueur, nos soldats ne l’ont pas sanctifié avec
leur sang, notre peuple n’a pas subi toutes ces épreuves et nous n’avons pas réalisé notre Alya
pour que des arabes hostiles décident du sort de nos petits-enfants et de l’avenir de la Terre
d’Israël.
Une démocratie dévoyée peut mener à tous les excès et trop de démocratie finit par tuer une
démocratie saine. Dans la définition de notre Etat juif, sioniste et démocratique, les éléments
permanents et les plus sacrés sont les deux premiers.
La crise grave qui nous attend n’est pas le manque d’unité entre la Droite et la Gauche. Le danger
est celui d’une division entre ceux qui veulent un État juif et sioniste et ceux qui veulent un État
d’Israël « comme tous les autres pays ».
Il est temps d’affronter la réalité comme elle se présente. Il est temps de ne pas craindre les
vitupérations de « raciste, fasciste, annexionnistes, colons… ».
Ce n’est pas dans les derniers jours de la campagne que Monsieur Netanyahou aurait dû
promettre de rétablir la loi israélienne sur la vallée du Jourdain et sur les réimplantations juives
en zone C. Il aurait dû les réaliser pendant son mandat et ainsi mettre un terme au cauchemar
d’un État arabe supplémentaire auquel rêvent les arabes et les gauchistes à la Knesset.
Il est temps de se réveiller, de se préparer à de nombreux « Al H’ataïm ». C’est au nom des
valeurs juives et sionistes nationales que nous devons œuvrer.
Je suis juif sans complexe, sioniste sans compromis et patriotes sans concession.

Jacques Kupfer
Président d’Israël Is Forever
Co président du Likoud mondial